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Ces dernières années, la révolution digitale est au cœur des préoccupations des entreprises et notamment des réseaux sous enseigne.
UBER en est le symbole : A l’aide d’une simple plateforme, cette marque a bousculé, en un temps record, le marché des taxis. Elle est devenue un symbole de ce qu’on appelle aujourd’hui l’ubérisation de l’économie.
Certains considèrent cela comme un progrès, d’autre y voit des risques de régression.
UBER bouscule son marché mais également la notion de réseau de distribution
UBER a bousculé un marché en un temps record. Mais sa stratégie de développement a également remis en cause des fondamentaux de l’économie en réseau :
Développer extrêmement rapidement son réseau de distributeurs, afin de mailler finement son territoire et répondre à la demande clients
Faire reposer cette expansion sur une sur-rémunération des membres (les chauffeurs) pour les attirer.
Créer un lien de dépendance fort entre l’enseigne et ses chauffeurs VTC (lien apporteur d’affaire – prestataire de service)
Développer un véritable réseau de distributeurs en se jouant des règles et des codes qui s’appliquent aux réseaux d’indépendants
Trois fondamentaux qui font la réussite d’un réseau d’indépendants sous enseigne
L’expérience UBER permet de se rappeler trois règles fondamentales, qui font la réussite d’un réseau d’indépendants sous enseigne :
Première règle : L’importance des équilibres économiques
Au sein d’un réseau, modifier les règles de redistribution économique, c’est modifier « en cours de route » l’équilibre des relations.
Il faut toujours se méfier des conséquences d’un changement de rapports de force entre une enseigne et ses membres.
Deuxième règle : La réputation d’une enseigne en réseau repose sur les membres du réseau.
En réseau, les premiers ambassadeurs d’une marque sont les membres du réseau.
Ils incarnent l’enseigne, font la qualité de service au quotidien, sont les garants de la réputation de l’enseigne.
Troisième règle : Un réseau d’indépendants est un écosystème fragile
Un réseau d’indépendants sous enseigne peut se défaire aussi vite qu’il s’est construit, dès lors que l’attachement des membres à l’enseigne disparaît.
On entre dans un réseau pour y gagner sa vie, on y reste parce qu’on s’y sent bien !
La révolution digitale sans considération de son impact sociétal aura-t-elle un avenir ?